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Ça ne date pas d'hier

"Lorsque à un signe convenu, et que l'homme ignore, les plus sages ménagères quittent brusquement leurs occupations et courent vers la montagne libyenne ou la pierre levée celtique pour y danser et hurler, jusqu'à la défaillance, transformées tout à coup en bêtes furieuses qu'un dieu aboli possède, il semble difficile de tout mettre sur le compte d'une "fureur utérine". Les savants du siècle dernier ont rédigé de fort belles choses sur l'hystérie, et ont souvent cité cette référence historique ; il semble plus juste à notre époque de parler d'un défoulement nécessaire et irrésistible pour préserver la santé mentale, celui de l'être réduit en esclavage et qui éprouve le besoin crucial de s'en libérer (...)"

 

Ces quelques lignes sont extraites du très beau livre que Françoise d'Eaubonne a écrit en 1972 : Histoire du féminisme, (que je recommande d'ailleurs à celles et ceux que cela intéresse mais aussi à celles et ceux que le féminisme fait frémir d'horreur ou laisse de marbre...) : un ouvrage brillant.

 

Il semblerait donc que le besoin de danser pour se libérer ne date pas d'hier. Et aujourd'hui hommes et femmes confondus : ce qui semble encore étayer la thèse selon laquelle cela n'a rien à voir avec le port de l’utérus ;)

 

Alors, on danse ?

 
 
 

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