Pour vous souhaiter une bonne année, je cite Bessel Van der Kolk et son livre Le corps n’oublie rien, lu dans le cadre de la formation à l’accompagnement des traumas que je démarre fin janvier :
« Le sentiment d’agentivité, de pouvoir gouverner sa vie, est défini par le rapport à son corps et à ses rythmes : dormir, se réveiller manger, s’assoir, marcher, dessine le contour de nos journées. Pour trouver sa voix on doit être en prise avec son corps, capable de respirer pleinement et d’accéder à ses sensations. (…) Quand on agit, on se sert de son corps pour prendre sa place dans sa vie. »
Au cours de cette lecture j’ai été ravie de constater que les plus grands neurologues reconnaissent comme primordiaux les effets de la danse, du yoga, du chant, et du théâtre, dans le processus de guérison des traumas les plus lourds qui soient, en complément d’une thérapie verbale… et s’interrogent sur leur disparition des programmes scolaires, mais ça c’est une autre histoire…
La danse nous met en contact avec le souffle, avec la matière du corps, avec les sensations, avec son intelligence et ses émotions. Trauma ou pas, c'est bon à prendre, non ?
Alors, on danse ?
Comments