Je me suis bien sûr demandé s'il était raisonnable, voire responsable, de maintenir l'atelier de danse du samedi 28 mars (et les autres...) : nous ne sommes certes pas des milliers mais nous nous regroupons dans une pièce, respirons le même air, sommes en contact parfois, transpirons... bref, vous connaissez le tableau!
Après L'Amour aux temps du choléra, chef d'oeuvre de Garcia Marquez dont je profite de l'occasion pour vous recommander la lecture, voici La danse aux temps du Corona.
J'ai donc écouté et lu divers avis éclairés, et décidé de maintenir, et d'utiliser les ressources du bon sens, de la danse, et de nos créativités mêlées, pour le faire sans multiplier les risques.
Si vous êtes un sujet à risque, vous le savez déjà, et savez ce qu'il est bon pour vous, et nous tous, de faire.
Si ce n'est pas le cas, je vous promets qu'on évitera de se postilloner dans la bouche les uns les autres, de se frotter les mains sur le visage, de laisser trainer nos mouchoirs, de boire dans une bouteille inconnue, que du savon liquide sera à disposition, ainsi que du liquide hydro-alcoolique, que vous pourrez sortir autant que vous voudrez pour vous laver les mains.
Et que nous explorerons, une fois de plus, comment un obstacle peut se transformer en source de créativité et nous enseigner autant de choses que nos facilités, en termes de relation, de mouvement, de connaissance de soi, de peines et plaisirs partagés!
Alors, on danse?
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