Je suis une adepte des fenêtres (et portes, j’habite à la campagne) ouvertes, quelle que soit la saison. Pas toute la journée, mais régulièrement et tous les jours. Et je viens d’apprendre que ça réduisait la facture énergétique, en plus d’assainir la maison, car il est plus difficile de chauffer une maison humide, et vivre crée de l’humidité !
En y réfléchissant, je suis allée jusqu’à me dire que ce devait être pareil avec nos vies : rien de très scientifique là, hein, juste des suppositions personnelles, comme d’habitude, à vérifier…: vous me direz ! Parce qu’après tout, c’est quoi un courant d’air ? Ben c’est un mouvement de l’air… Vous me voyez venir ? On ouvre, et l’air circule, l’ancien s’échappe et fait place au nouveau !
Parfois on s’acharne à vouloir changer les choses sans changer d’air, à avancer, sans rien lâcher, sans faire de place pour le nouveau, sans faire le vide, ne serait-ce qu’un peu. Comme si la place dans nos vies était extensible à l’infini… Et si la danse pouvait aussi servir à ça ? A créer des courants d’air dans nos corps, nos esprits, et du coup, dans nos vies… pour que le nouveau puisse y advenir : faire de la place à ce qui est essentiel pour nous.
Et si la danse était cet art d’assainir notre espace intérieur pour réduire notre facture énergétique ?
Alors, on danse ?
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