Novembre, on y passe tous. C’est la tempête dedans et dehors. Même faire de la comm’ pour vous dire à quel point c’est chanmé de faire le nouvel an en stage avec nous, c’est compliqué. Du coup du fin fond de mon canapé et dans la douceur des lumières des guirlandes de mon salon, je l’ai fait : j’ai demandé à Chat gpt ce qu’il en pensait.
Ça a donné, si je la fais courte et en mélangeant les styles que je lui insufflais, un truc du genre : « t’en as marre de te gaver de foie gras pour le jour de l’an et de mourrir sous le poids de la pénibilité familiale ? Et bien viens danser dans l’espace suspendu entre l’ombre et la lumière, là où chaque geste suit le précédent jusqu’à la transe, jusqu’à en oublier le temps qui passe, être l’instrument de ton propre processus de transformation, toussa toussa… »
Bluffant au premier coup d’œil mais… il y a quelque chose qui cloche. Ça rend l’expérience plate et sans saveur, un peu comme une photo de paysage sublime prise après avoir grimpé une montagne toute la journée… la photo est (souvent) sans intérêt… sans relief : pfff, tout ça pour ça. Ça ne ne dit rien des heures passées à imaginer des processus pour que chacun.e puisse entrer dans la danse, dans la transe, dans la création, dans le passé, dans le futur et puis dans le présent. Dans le groupe.
Mais aussi et peut être surtout parce que ça ne dit rien de ce que l’on ne sait pas, de l’absolument imprévisible inhérent à la mise en relation d’une trentaine de personnes avec ce que nous avons glané d’expériences de l’accompagnement de groupes par la danse, des musiques que nous avons trouvées, des lumières, des odeurs, des idées qui surgiront de nulle part et qu’on voudra noter pour ne surtout pas les oublier, mais qui seront surement impossibles à réutiliser, car ça serait comme vouloir filmer un rêve, ou revivre le jour d’une rencontre… Ça ne dit rien des moments de craquage qui seront au final si puissants et instructifs… des visages lumineux qui quitteront le stage le 2 janvier… Ça ne dit rien des moments de grâce. Ou pas grand chose…
Du coup, au final je préfère le dire avec mes mots !
Alors, on danse ?
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