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Le cycle du mouvement


Que ce soit ceux de la machine à laver, de la mode, des contes de fées, de la lune, des saisons, des âges, du couple, ou des règles, on parle souvent des cycles. On parle moins des cycles qui nous sont personnels, qui ne correspondent à rien d'universel, et pour lesquels, il n'y a pas de "ah oui, les fameux 3 ans!", ou de "je suis dans la phase de la sorcière..." et qui sont du coup plus difficiles à repérer.

Pourtant, que ce soit en ouvrant une conversation, un livre, une porte, une danse, une relation, nous passons nos vies à entamer des cycles. La plupart du temps, on ne s'en rend pas compte. Et pour cause: le cycle "acheter du pain ce matin" n'a pas franchement besoin d'arriver jusqu'à la conscience pour être clos avec succès.

Mais parmi nos cycles personnels, certains ont besoin de notre pleine attention, pour la simple et bonne raison que la nature même du cycle est d'avoir un début, un milieu, une fin, et que, faute de conscience, on a vite fait de tomber sur la case "Prison": celle où notre inconscient essaie désespérément et par tous les moyens, même les plus douloureux, de clore un cycle qu'on ignore même avoir ouvert... Et nous empêche par la même occasion de passer au cycle suivant.

Certains de nos cycles personnels nous échappent: on ne sait pas quand ils seront clos, ni de quelle manière... Mais sait-on jamais quand vient une réponse? Faut-il pour autant ne pas se poser les questions?

Et si la danse libre et consciente nous permettait d'apprendre à donner de l'attention à nos cycles personnels? A les reconnaitre? En voir naître, laisser évoluer ceux qui sont en cours, en clore d’autres. Lâcher ceux qui nous échappent.

L’un des piliers d'Open Floor est le cycle du mouvement. Et si sentir nos cycles à travers le mouvement, nous familiariser avec la mécanique simple de les ouvrir, les explorer et les clore, en mouvement, nous permettait de rendre cette mécanique plus visible dans nos existences, plus accessible et malléable?

Alors, on danse?


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