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Garance Monziès

Eloge de la folie douce


Il y a des gens dont la flamme vous embarque. Comme un envoûtement. Des gens déterminés au point de voir les obstacles comme des jeux d'enfant. Des gens dont la vision est si concrète qu'à les voir œuvrer, on a l'impression qu'ils cachent un mode d'emploi dans le creux de la main.

Il arrive que ces gens soient appelés fous, parce qu'ils prennent des risques, à commencer par celui de ne pas marcher dans les pas de la sécurité. Que l'on appelle fous parce qu'ils puisent leur inspiration dans une force intangible, invisible à l'œil nu, qui les porte et les transporte. Sans que l'on voie les fils.

Des gens qui font peur parce qu'il ne sont pas pareils, pas au même endroit, parce qu'ils ne disent pas la même chose, ne cherchent pas la même chose. Ne voient pas la même chose.

Des gens qu'on ne comprend pas parce qu'ils n'ont pas de réponse à la question "Pourquoi?" et ne se la posent pas.

Et si les lieux où la folie douce peut s'exprimer étaient une question de survie à l'échelle individuelle et collective? Parce qu'elle vous prend au cœur, qu'elle vous prend aux tripes, qu'elle éloigne les questions, et rend évident ce qui n'a aucun sens, jusqu'aux larmes?

Alors, on danse?


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