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Une âme nourrie

Je ne vais pas mentir, c'est rarement quand je suis devant mon ordinateur, en mode "bon ok, là j'ai deux heures pour être créative...", que je suis créative. Dans ces moments là, la fenêtre facebook m'appelle, la fenêtre tout court, mon regard devient vague et je dérive dans le cosmos. Mollement. Ou alors, à l'extrême inverse, le ménage n'attend plus, il faut le faire immédiatement, même si ça fait une semaine que ça traine, le courrier doit être traité, tout ce qu'il y a faire doit être fait. Maintenant. Dans un tourbillon d'énergie. Va comprendre.


Certes, le sentiment de culpabilité me ramène devant l'ordi : "Travaille, dit-il, c'est pas comme ça que tu vas gnagnagnagnagna...". Et j'y retourne. Je me remets devant l'écran, et je cherche. Je cherche l'inspiration. Mais tout ce que je gagne, c'est de la fatigue. Et du temps perdu. Et par miracle, quand je me disperse à nouveau dans les trucs à faire, pouf, l'énergie est de retour...


Je suis d'accord, il y a de la fuite. Mais s'il n'y avait pas QUE de la fuite ? Et si mon cerveau savait, quelque part, qu'il est beaucoup plus efficace, clairvoyant, créatif, inspiré, quand mon corps est en mouvement ? Bon j'avoue, si c'est pour passer la serpillière, y a plus inspirant aussi... Mais, mais, mais, si je marche, si je jardine, si je, si je, si je danse ! Si je nourris mon âme par l'intermédiaire de mon corps, par les pores de ma peau, par mes muscles... alors mon corps et mon âme font à nouveau équipe, et mon cerveau, oxygéné, redevient créatif...


Tout arrive : les images, les intuitions, les décisions, les prises de conscience, les idées.


Et si le mouvement, la danse, étaient une nourriture pour l'âme ? Et une âme nourrie, une âme créative ? Ça se tente non ?


Alors, on danse ?

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1 Comment


jean.luc.dumas
Oct 12, 2022

Procrastiner : ce mot était totalement ignoré il y a encore quelques années et aujourd’hui tout le monde le connait. Ce blocage vertigineux face à la feuille blanche et son corollaire, la boule au ventre à la pensée du délai qui se réduit et de l’enormité de la tache à accomplir...

Et c’est là qu’intervient la danse, ou plutôt le pas de danse: quel est le plus petit pas que je peux faire pour pouvoir avancer, pour progresser face à ce mur invisible ?

Alors ça peux être ce petit geste anodin et si dérisoire d’un petit pas de danse...

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